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Épisode 93 : Patati & Patata reçoit Mickael : le rap, la vidéo et la street dans le recrutement

L’émission Patati & Patata, connue pour faire rimer RH avec originalité, a accueilli un invité pas comme les autres : Mickael, créateur de contenu, recruteur, rappeur, et surtout… électron libre de la marque employeur.

🎧 Mickael in the house : un parcours hors cadre

Dès les premières minutes, le ton est donné : Mickael ne rentre dans aucune case, et c’est tant mieux. Fils de la Seine-Saint-Denis, ancien recruteur tech, vidéaste YouTube, Mickael n’a jamais été « invité à table » – mais il a fini par s’y asseoir, y inviter ses potes, et y mettre l’ambiance.

Son clip musical de référence ? « Stress » de Justice, dont le clip montre une bande de jeunes qui monte à Paris pour tout casser. Une métaphore puissante de son parcours : « J’étais pas invité à table, mais maintenant, je suis là… et je suis pas venu pour me taire. »

🎬 Du manga à la marque employeur

Durant le confinement, Mickael se retrouve à sec, sans mission. Il se lance sur YouTube… en parlant de One Piece ! Contre toute attente, sa chaîne explose, et lui permet de se faire repérer par Cotton Square. Là-bas, il propose une idée simple mais révolutionnaire : filmer les managers et les équipes, sans filtre, pour attirer les bons candidats. « Un bon dev n’a pas besoin de jolies phrases, il veut bosser avec quelqu’un qui l’inspire. »

Ce moment marque le début d’un style unique en recrutement, qui mêle vidéo, rap, sincérité et street culture.

🎤 Le rap pour recruter : boombap et punchlines

Quand on lui demande quel style de rap il utiliserait pour donner des conseils RH, Mickael répond sans hésiter : le boombap. Un flow lent, des textes ciselés, et de la place pour dire des choses avec sens.

Le recrutement, pour Mickael, ce n’est pas juste un process. C’est un discours, une mise en scène, un acte de sincérité. Et parfois, ça passe mieux en musique.

🔥 Patata Top 3 : les mentors qui ont changé sa vie

Mickael cite trois figures qui l’ont profondément marqué :

  1. Hubert Mezin – Un recruteur tech qui lui a appris l’humilité : « Tu n’es pas si fort que ça, sois poli, viens à l’heure. »
  2. Linda Haddad – Une manageuse exigeante qui lui a mis une claque professionnelle : « C’est de la merde, pourquoi tu fais ça ? » — une remise en question brutale, mais salvatrice.
  3. Rassam Yaghmaei – Son binôme dans la création vidéo, qui lui a appris la rigueur, la patience et l’exigence du détail.

Trois mentors, trois leçons de vie, trois piliers qui lui ont permis de sculpter le style « Mickael ».

🎥 Patate History : de la galère au déclic

L’événement déclencheur ? Une période de galère pendant le Covid. Plus d’argent, une chaîne YouTube, 30 entretiens sans réponse… et puis une rencontre avec Cotton Square. Là, Mickael comprend qu’en montrant les gens tels qu’ils sont, il crée un vrai lien avec les candidats.

C’est à ce moment que la vidéo devient un outil de recrutement à part entière. Et que Mickael trouve son arme : l’authenticité filmée.

🧠 Carte blanche : le RH augmenté par l’échange

À la fin de l’épisode, carte blanche à Mickael. Il rêve d’un format encore inédit : filmer des échanges entre professionnels RH de différentes entreprises. DRH de ManoMano qui passe une matinée chez BlaBlaCar, process de recrutement vu à 360°, regards croisés sur les outils et les pratiques…

Un format documentaire, pédagogique, sincère. Un RH augmenté par l’intelligence collective.

💬 Conclusion : Mickael, le RH qui rappe

Mickael ne coche pas les cases. Il les brûle, il les filme, il les rappe. Son message est clair : le recrutement ne doit pas être fade, froid, ni formaté. Il peut être humain, drôle, créatif, authentique – et même cool.

Un grand merci à Mickael pour cet épisode vibrant, et à toute l’équipe de Patati & Patata pour continuer à faire souffler un vent frais sur le monde RH.🎧 À quand le prochain clip ? On est prêts.

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